Chronique d’Aline à J-4 France et Belgique

Très belle chronique d’Aline sur les Espionnes!

les espionnes du Salève, Tome 1 : L’envers du miroir
Editions Eaux troubles.
Parait le 15 février en France

4ème de couverture : Le 14 juin 1940, l’armée allemande rentre dans Paris et les années sombres recouvrent la France. Aussitôt, le service de renseignement suisse, le SR, s’active aux frontières. En même temps, la communauté internationale du renseignement basée à Genève depuis 1936 se mobilise sous la férule du vice-consul anglais Victor Farrell. Peu à peu des filières de passage entre la France et la Suisse romande se mettent en place, la résistance s’organise entre Genève et Lyon en concertation avec les espions installés à Genève.

Hannah Leibowitz, échappée du ghetto de Lodz, arrive ) Genève en juin 1940 avec son fils Avram. Elle prend la tête d’un groupe de femmes de toutes nationaliltées et résolument décidées à lutter contre la barbarie nazie. On les dénomme : Les Espionnes du Salève.

Le 1er juin 1941, Armand jeune lycéen de Gex en zone interdite, est capturé par la Gestapo alors qu’il entre en Suisse au nord de Genève. Une certitude s’impose : on l’a dénoncé. Qui est le traite ? Les espionnes et leurs contacts mènent leur enquête.

Elles seront confrontées à des collaborateurs sournois prêts à les dénoncer, à des agents allemands déterminés et agissant en Suisse sous couverture et à des trafiquants en tout genre.
Extrait :  » Sev profita de ce répit pour reprendre son souffle, respirer lentement et profondément. Il fallait qu’elle reste calme et sereine. La suite s’annonçait orageuse. Elle s’accrocherait coûte que coûte. Au pire, elle se jetterait par la fenêtre »

Avis : La Suisse symbole de la neutralité par excellence. Mark Zellweger dans son roman d’espionnage va nous dévoiler l’envers du miroir. Un pays qui sous couvert de neutralité va déployer des moyens hors normes pour obtenir des renseignements sur l’ennemi et sauvé de nombreuses vies.

Les premiers chapitres m’ont paru longs et difficiles. Ils faut s’accrocher pour avoir une idée précise des différents personnages, de leurs rôles. Se repérer dans les différentes organisations, leurs tenants et aboutissants. Il est nécessaire d’en passer par là pour mieux comprendre ce roman.

Les Espionnes du Salève c’est l’histoire de ces femmes qui vont prendre tous les risques, parfois au péril de leur vie, pour obtenir des renseignements sur et auprès de l’ennemi.
Les Espionnes du Salève c’est le courage face au monstre ennemi.Les Espionnes du Salève c’est se batte pour que demain vienne.

Les Espionnes du Salève c’est la force et le courage d’avancer malgré les pertes humaines.

Les Espionnes du Saléve c’est l’amitié, la trahison mais aussi l’amour, l’espérance, la foi en l’humain et en demain.
Les Espionnes du Salève c’est la force du « sexe faible » contre un ennemi redoutable.
Les Espionnes du Salève c’est un livre qui laisse des traces dans ton univers tranquille de lecteur(trice).

Je remercie infiniment Mark Zellweger pour m’avoir fait découvrir l’envers du miroir. Hâte de lire la suite.

Critique des Espionnes du Salève, à décoiffer

Immense merci à Nelly pour cette excellente critique!

Le 14 juin 1940, l’armée allemande rentre dans Paris et les années sombres recouvrent la France pour plusieurs années. Les jours qui suivent, le service de renseignement de l’armée de la Confédération helvétique, le SR, sous les ordres du général Guisan, s’active aux frontières de la Suisse Romande. En même temps, la communauté internationale du renseignement basée à Genève depuis 1936 se mobilise sous la férule du vice-consul anglais, Victor Farrell. Peu à peu des filières de passage entre la France et la Suisse romande se mettent place, la résistance s’organise entre Genève et Lyon en concertation avec les espions installés à Genève.
Hannah Leibowitz, échappée de justesse du ghetto de Lodz, arrive à Genève en juin 40 avec son fils Avram âgé de 2 ans. Elle prend la tête d’un groupe de femmes de toutes nationalités et résolument décidées à lutter contre la barbarie nazi. On les dénomme : Les Espionnes du Salève.

Elles seront confrontées à des collaborateurs sournois prêts à les dénoncer, à des agents allemands de l’Abwehr déterminés et agissant en Suisse sous couverture et à des trafiquants en tout genre.
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Les Espionnes du Salève : l’envers du miroir, de Mark Zellweger est un roman d’espionnage humain et impitoyable qui m’a fait replonger dans une période familiale très particulière puisque ma mère était elle-même agent de liaison dans la Résistance en 1940 et que mon père était né en Suisse.
J’ai été littéralement emportée par le récit très détaillé et à la fois très vivant du quotidien de ces Espionnes magnifiques qui risquaient leur vie pour une cause qu’elles estimaient juste.
Passés les premiers chapitres très techniques permettant de poser le contexte historique, logistique et humain des différents protagonistes, on est très vite stupéfait par les ressources hors-normes et la détermination sans faille de ces femmes de l’ombre qui menaient leurs missions jusqu’au bout au péril de leur vie.

Dans la tendresse qu’il met au fil des pages à nous les raconter dans leur quotidien de femmes mais aussi dans leur guerre contre le fou de Berchtesgaden, on sent l’immense respect de l’auteur pour ces femmes au mental de guerrières.
Par ailleurs, ayant longtemps été conseiller particulier dans le renseignement international de premier plan, l’auteur nous décrit avec une précision sidérante les rouages d’un contre espionnage helvétique à l’extrême opposé de la légendaire et parfois conspuée réputation de neutralité de ce pays.

Le roman du roman, en toute fin du livre, nous dévoile, en outre, combien ce parcours de recherches historiques fut laborieux mais extraordinaire.
Ce roman n’est pas un polar, cependant, le suspense est tellement bien mené que le lecteur aborde les derniers chapitres en étant littéralement suspendu aux pages qui défilent pour connaître le sort de ces espionnes incroyables.

En 1969, Jean-Pierre Melville avait réalisé le superbe film L’armée des ombres afin de rendre hommage aux résistants français. Je pense que Les Espionnes du Salève mériterait une adaptation cinématographique pour rendre le même respect au vaillant peuple suisse de l’ombre.

Chronique N.Friquet Les Espionnes

Encore une magnifique chronique pour Les Espionnes du Salève! Merci Nathalie Friquet.

Nathalie Friquet

1940 – L’armée allemande a envahi la France.
Pendant ce temps, en Suisse, le vice-consul Victor Farrell mobilise ses troupes de renseignements.
Hannah Leibowitz ,qui a échappé au ghetto avec son fils, met en place la résistance avec un groupe de femmes surnommées « Les espionnes du Salève ».

Mark Zellweger nous livre un roman qui est une mine de renseignements.

La Suisse est connue pour sa neutralité mais beaucoup moins, c’est mon cas, pour son réseau de résistants qui ont sauvé de nombreux juifs au péril de leur vie.
Le récit est une histoire de femmes qui, même si elles sont féminines et usent de leurs charmes, sont avant tout des guerrières qui se battent contre la barbarie allemande.
J’avoue avoir eu un peu de mal au début avec le nombre de protagonistes, mais une fois les jalons posés, je n’ai eu qu’une hâte, suivre le parcours périlleux de ces femmes d’exception.

La suite promet encore de très bons moments.

Chronique FB, Les Espionnes

Les espionnes du Salève – L’envers du miroir de Mark Zellweger
DANIÈLE ORTEGA-CHEVALIER·JEUDI 1 FÉVRIER 2018

Bien étrange histoire de femmes que nous raconte Mark Zellweger, dans un lieu où on ne s’attend pas à retrouver tous les ingrédients qui ont fait fureur dans les romans d’espionnage des années 50/60. En effet, qui sait que la Suisse, en affichant sa neutralité pendant la seconde guerre mondiale, a en fait favorisé la coordination des services de renseignements ? Qui sait que des jeunes femmes suisses se sont mises au service des alliés pour recueillir des renseignements utiles à la résistance et aux diverses armées ? Qui sait enfin que la Suisse a accueilli bon nombre des réfugiés juifs ?

Tout dans ce récit à l’air bien trop simple jusqu’à ce que …
Un très bon suspense avec une note d’exotisme liée aux tournures helvètes de l’auteur. Il reste après cet agréable moment de lecture, un bel hommage à celles et ceux qui ont combattu pour la liberté en cette période trouble de notre histoire commune et une folle envie de suivre de nouvelles aventures de ces femmes, attachantes à souhait, aux destins meurtris par la barbarie et qui ont eu la chance de rencontrer Hannah !

Mark, le voyage comme promis fut bon…